Take a chance
Un concert pas très classique
De Puccini à Abba, un concert symphonique décalé, qui vous mène dans des contrées musicales inattendues. Sophie Boucheron mêle les genres et vous fait découvrir l’orchestre et ses musiciens sous un jour nouveau. Un spectacle crossover avec effets mapping vidéo.
Découvrez notre plaquette.
J’ai la chance d’être passionnée par la musique dite classique. Très tôt dans ma vie, j’ai développé de l’intérêt et des compétences pour des sujets aussi divers que le chant et la scène, les mathématiques et l’informatique, ainsi que la direction de choeur. L’envie de transmettre et de partager, provenant en droite ligne de mon atavisme familial, a toujours été un moteur très puissant et prégnant dans ma carrière artistique. Ce qui semblait disparate au premier abord, a finalement construit des lignes transversales et créé un maillage fertile pour mes créations.
Les centaines de concerts que j’ai dirigés ou dans lesquels j’ai chanté, dans des lieux parfois isolés de notre pays m’ont souvent donné l’occasion de mesurer à quel point la musique savante (le mot en dit long) était crainte voire rejetée.
Ce constat a été le point de départ de la création du spectacle.
Sophie Boucheron
La chef chanteuse
Le chef agit l’orchestre, il a une expression indirecte. Au contraire, La chanteuse est en prise directe avec le public et s’adresse à lui au coeur même de son expression artistique. Ce changement de paradigme est le centre de la dramaturgie du spectacle : le chef qui révèle une autre facette d’elle même et par là, modifie la relation orchestre/public.
Le mapping vidéo
Philippe Séon est un spécialiste des effets de mapping vidéo, appliqués à la scène. Aujourd’hui très utilisé pour les façades des grands monuments, il donne ici toute sa mesure intimiste et poétique, en écho au mime. Il ancre le spectacle dans le XXIe siècle, en participant à la transformation qui se joue sur le plateau.
Le mime
Cette transformation prend toute sa dimension avec la présence,ô combien intense, du mime. Sans avoir recours au verbe, il est le révélateur, le fédérateur : le spectateur qui ose transgresser les peurs pour mieux s’approprier la musique, pour libérer son imagination.
La création musicale
Ma rencontre avec Matteo Franceschini, sur la création de son opéra « Alice aux pays des merveilles », est venue parachever le répertoire du spectacle. Il est reconnu internationalement pour ses grandes qualités musicales et créatives et compose entre autres pour l’Ensemble Intercontemporain et l’Orchestre de Paris.
C’est sa maîtrise du croossover qui m’a donné l’envie de lui passer une commande pour réunir le langage contemporain savant et la musique pop d’aujourd’hui.